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 chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora

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chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora Vide
MessageSujet: chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora   chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora EmptyMar 14 Juil - 13:53


what a lovely way to burn
Les rares esthètes qui ont eu la malchance de se paumer à Tatooine se sont toujours accordés sur un point à propos de cet endroit (mis à part le fait qu’il s’agisse d’une planète particulièrement désagréable, au climat à peu près aussi insupportable que sa population) : le crépuscule est spectaculaire. Les deux soleils se couchant à l’horizon dans un ciel rosé, c’est l’unique cliché présentable sur un catalogue touristique pour attirer le chaland. Mais ça, c’est parce qu’ils n’ont pas foutu les pieds au Jama’s de Mos Espa, car si tu cherches les étoiles, tu y trouveras plus de paillettes que tu n’as jamais imaginé, et des soleils, il y en a aussi, ce sont des les boules lumineuses de très mauvais goût qui font briller la piste de dance. Laisse tomber ton pique-nique dans le désert, et viens en prendre plein les mirettes au Jama’s. Il y a tout ce qu’il faut, du bon son, de l’alcool, des filles, et il se passe rarement une nuit sans grabuge. De quoi se donner des frissons sans payer trop cher.

- Bien dormi patron ?
- Merveilleusement bien, répond Deelo à Rob, son barman.
Avachi lascivement contre le comptoir, il sirote un verre d’arboite twister en guise de jus d’orange de petit-déjeuner. Il vient juste de descendre de ses quartiers après une bonne journée de sommeil. Il s’est reposé pour mieux se torcher maintenant.
C’est un soir où il a plutôt la tête légère. Ce n’est pas tout le temps le cas. Quand on ne connait que vaguement Deelo Jama, on ne peut pas vraiment saisir l’infime différence entre ses mauvais et ses bons jours. Dans les deux cas, il fait honneur à sa réputation de taré décadent. Mais en vérité, il est en proie à de violents sautes d’humeur. Quand ça ne va pas, son sourire d’habitude innocemment moqueur devient un rictus mauvais. Ses yeux, ils s’assombrissent. Et ses pensées, elles se colorent de rouge et de gris, elles deviennent morbides. Mais là, ça va bien. Un peu trop bien même. Il perçoit les énergies des individus tout autour de lui bourdonner, et ça, c’est pas bon. Heureusement, l’alcool va bientôt faire son effet et délicieusement brouiller ses radars. Pour l’instant, Deelo a les sens alertes. Il ne faut pas que ça dure. Il ressent le désir impérieux de perdre sa fraîcheur. Avec cette fille de préférence. Ce magnifique spécimen qu’il a repéré pas moins d’une minute après être descendu de son appartement et avoir calé ses miches contre le bar de sa cantina. Installée dans une alcôve, elle semble entourée d’autres personnes mais la pénombre cache leurs faces.  Elle l’attire. Pas seulement parce qu’elle a l’air bien roulée. Il y a autre chose. Une aura particulière se dégage d’elle. Deelo grimace aussitôt après avoir émis cette pensée. Conneries. C’est rien qu’une fille. Une petite chanceuse qu’il va se taper avant la fin de la soirée. C’est tout.
- T’as quoi, trois fois son âge ? se moque Rob qui a remarqué la fixation de son patron.
- Deela Jama n’a pas d’âge, rétorque-t-il.  
Il entend une serveuse pouffer. Avant qu’il ait pu lui mettre la main dessus pour lui demander d’approfondir les raisons de son objection par rapport à l’immortalité pourtant incontestable du sublime Deelo Jama, elle est déjà retournée voltiger entre les tables pour servir des clients. L’attention de l’homme se reconcentre sur l’inconnue. Une Twi’lek. Exceptionnellement pâle. Vraiment jolie. Pas très souriante pour le moment, mais on peut arranger ça facilement.
- Elle est là depuis combien de temps ?
- Hum je dirais depuis… Excuse-moi patron, j’en ai foutrement aucune idée ! s’énerve le barman quand il réalise soudain qu’il a mieux à faire que d’aider son employeur à chasser.
- Tu devrais vouvoyer Deelo Jama si tu ne veux pas qu’il t’arrive des misères. Il me semble qu’on a déjà eu cette discussion.
Rob lève les yeux au ciel et retourne à ses bouteilles pour préparer des cocktails.
- Tu sais quoi, je crois que c’est la bonne, insiste Deelo quand l’autre se retrouve à nouveau dans son périmètre.
- La ‘bonne’ ? répète Rob, incrédule.
- Ouais, tu connais le concept de monogamie, amour éternel, blablabla ?
- Sauf votre respect, certainement mieux que vous, boss. Et donc, quel rapport avec cette fille ?
- Je crois qu’elle va tomber raide dingue de moi, qu’on va se marier, et qu’on… enfin tu vois quoi ? Je sens une forte compatibilité entre nos patrimoines génétiques...
- Yeap. Si tu le dis. Reste plus qu’à la convaincre du génie de ta théorie, soupire le jeune homme.
Électrisé par le challenge, l’homme se redresse, réajuste le col obscurément ouvert de sa chemise et adressant un sourire narquois à Rob, déclare avec assurance :
- T’inquiète pas. Deelo Jama gère.
Sur ce, il passe sa main dans les cheveux puis roule ses épaules pour se détendre. Conscient qu’elle pourrait le voir si elle daignait tourner son regard vers lui, il s’abstient de checker que tout est en place au niveau de la moitié inférieure de son corps. Bon, si en fait. Il profite du passage d’un gros alien pour remettre en place ce qu’il y a à remettre en place. Voilà. Tout est bon. Il s’apprête à y aller quand il se ravise et se tourne vers Rob.
- Ressers-moi… Non attends, sers-moi deux verres, exige-t-il en tapotant le comptoir.
Le barman s’exécute. Le temps qu’il termine, Deelo jette un coup d’œil aux alentours. Il réalise qu’il n’est pas le seul à avoir repéré la Twi’lek. Tous ces gens, ils la regardent, ils l’envisagent. Et ça ne plaît pas à Deelo Jama. En vérité, il n’est pas mieux que les autres, il fait exactement la même chose qu’eux, à savoir reluquer cette pauvre créature. Pourtant, il est persuadé qu’il n’a rien en commun avec ces rustres. Lui, il est bien supérieur au commun des mortels, et il a l’intention d’en convaincre cette étrangère. Plus il approche, mieux il discerne les lekku de la demoiselle. Oh, le plaisir visuel que ça lui procure… Il a vraiment envie de les toucher. Le siège en face d’elle est vide. Il s’y assoit sans perdre une seconde. Un frisson lui chatouille la nuque. Etre si près de la fille provoque de drôles de sentiments dans son ventre. Il dissimule sa brève confusion derrière un sourire joueur. Mais à l’intérieur de lui, c’est pas un jeu. Ou alors un jeu très sérieux auquel il devine qu’il va laisser des plumes.
- Bienvenue au Jama’s. Le Jama’s comme Deelo Jama, dit-il en écartant les bras avec un dégoûtant air d’autosatisfaction.
Il pose les verres sur la table et en tend un à la jeune femme. Il constate avec soulagement que Rob ne l'a pas trahi en lui servant un alcool insipide. Il lui a servi son 'cocktail des sables'. Boisson parfaite pour séduire. D’après  l'expérience de Deelo, parfait pour faire bonne impression : pas trop sophistiqué mais pas cheap non plus.
- Vous avez l’air d’avoir soif. J’ai à boire. Nous devrions bien nous entendre,  n’est-ce pas ? dit-il d’un ton charmeur.
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Dernière édition par Deelo Jama le Mer 15 Juil - 19:21, édité 1 fois
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Kora Frye

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MessageSujet: Re: chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora   chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora EmptyMar 14 Juil - 23:47


Mos Espa. Le nom de la petite cité spatioportuaire dans laquelle ils se sont arrêtés pour terminer leur transaction sonne comme une note d’espoir. Après un plein bien mérité, Serenity va pouvoir enfin renouveler sa cargaison et peut-être même prendre quelques passagers sur le passage si la chance est de leur côté. Le capitaine ne s’inquiète pas trop à ce sujet, même s’ils auraient vraiment besoin de cet argent. Ce genre de situation précaire ne sera pas une première. Bien sûr elle n’est pas idéale et présente – il faut le dire – de nombreux désavantages, comme le fait que de nombreuses pièces du vaisseau demandent à être changés depuis un moment déjà mais qu'ils ne peuvent pas faire grand chose pour y remédier. Heureusement, jusqu’à preuve du contraire, le Serenity tient toujours bon. La petite Vene, la mécano de leur équipage, est là pour s'en assurer bichonnant cette petite luciole du mieux pour que celle-ci puisse continuer à briller et à voyager d'un monde à l'autre.

Malgré les protestations qui ont lieu de temps en temps, tous savent que vivre dangereusement fait partie des risques du métier et dès lors cette liberté durement acquise n’en est que plus méritée. Et puis même lorsqu’ils se retrouvent en effet à sec et fauchés comme les blés – chose qui leur arrive assez régulièrement –, ils n’en ont pas moins l’habitude de se débrouiller pour pouvoir repartir là-haut, dans les étoiles. Nul doute que cette débrouillardise va à nouveau leur servir sur Tatooine car assez excentrée dans la galaxie et occupant une position stratégique au croisement de plusieurs routes hyperspatiales, la planète est un endroit rempli d’opportunités pour les contrebandiers et hors-la-loi de toutes sortes.

L’Empire n’y est pas invisible mais certainement beaucoup moins présent que sur de nombreuses autres planètes puisqu’il s’agit d’un territoire dirigé par les Hutts, et principalement un Hutt du nom de Jabba. Ce dernier contrôle la majeure partie de la contrebande de denrées illégales, des butins d’actes de piraterie, et de la vente des esclaves. Ces activités génèrent le gros de la richesse de cette planète et les Hutts n’aiment pas beaucoup que l’on vienne se mêler à leurs affaires et peuvent se transformer en ennemis redoutables pour peu que les impériaux aillent trop fouiner dans ce qui ne les regardent pas. Les territoires du cartel des Hutts sont donc des havres pour tous ces parias qui cherchent à échapper à l'Empire et ne désirent pas être retrouvés.

Mos Espa étant l’un des plus importants spatioports de la planète, les occasions de faire affaire ne sont pas ce qui manque. La chaleur y est torride, renforcée par l'activité abondante des vaisseaux qui viennent des quatre coins de la galaxie. Les gaz font de l'atmosphère lourde et empuantie du spatioport un vrai cimetière de banthas. Même s’il s’agit d’un repaire de criminels de toutes sortes, la capitaine du Serenity sait qu’elle peut garer son vaisseau en toute tranquillité contre quelques crédits bien placés. Et puis même si son amour pour cette dernière est un peu aveugle de l’avis de certains, peu de voleurs sont en réalité intéressés par ce que la plupart voit – à tord – comme un tas de ferrailles sans intérêt.

Située en bordure de la Mer des Dunes, la ville s’étend en longueur comme la trace sinueuse d’un serpent fuyant la canicule. Les bâtiments sont surmontés de dômes, leurs murs épais incurvés pour mieux protéger du soleil, et les échoppes et boutiques sont toutes équipées d’auvents ou de vérandas qui offrent un semblant d’ombre aux marchands. Par ailleurs, l'aspect désertique de cette planète n'empêche visiblement pas l'endroit d'avoir une certaine circulation. Les rues larges dans lequel le petit groupe s’avance sont encombrées d’êtres de tous aspects et de toutes tailles, la plupart venus d’autres mondes.

Des landspeeders les frôlent à vitesse réduite, et des droïdes de tous modèles roulent derrière des non-humains en costumes du désert. Certains chevauchent des eopies desséchés par le désert. De gros banthas domestiqués avec leurs cornes en spirales, et des dewbacks tirent des carrioles, des chariots et des traîneaux montés sur roues ou patins mécaniques selon les besoins, un méli-mélo de trafics commerciaux entre les ports plus petits de Tatooine et les étoiles des systèmes au-delà. Il existe ici tant de combinaisons de créatures de toutes les espèces qu’en tant que groupe, ils vont décidément bien ensemble et se fondent dans le paysage : un Cathar, un grand Nikto, une jeune Zabrak et un Sullustéen entourant une petite twi’lek qui semble à la tête du groupe. Après s’être arrêtés quelques instants et avoir échangé dans le brouhaha infernal qui les entoure, ils finissent par partir dans des directions opposés.

La jeune femme se dirige d’un pas tranquille vers l’un des bâtiments indiquant un des cantinas au nom de « Jama » tandis que les soleils jumeaux de Tatooine glissent doucement vers l’horizon pour céder la place à la nuit. Une seconde lui suffit pour juger l’endroit. Il s’agit d’une cantina comme il y en a des milliers sur autant de mondes dans toute la galaxie. La lumière tamisée permet de voir parfaitement chaque nouvel arrivant sans révéler d’un coup d’œil la faune environnante. Pourtant elle n’a aucun mal à sentir les nombreux regards qui se tournent vers elle à son entrée et la suivent sur son passage. Certains la dévorent déjà des yeux avec avidité. Jusque là, rien qui ne sorte de l’ordinaire. L’ancienne compagne est habituée à susciter une attention certaine qui se traduit le plus souvent par des regards appuyés et des commentaires grivois qu’elle n’a aucun mal à ignorer.

Avec une telle tenue, on ne peut pas dire non plus qu'elle cherche la discrétion. Sur son bandeau de tête en cuir qui protège à la fois le haut de ses lekku et ses petites oreilles en forme conique se trouve paire de lunettes de protection de pilote. Elle est vêtue d'un haut court gris et sans manche qui non seulement offre un décolleté plongeant mais épouse ses formes de manière révélatrice, d'un pantalon noir moulant et d'une paire de bonne de cuir sombre. Une ceinture ceint sa taille avec deux holsters, un de chaque côté, dans lesquels sont contenus ses pistolets blasters mais aussi plusieurs petites sacoches de cuir et enfin un étui contenant visiblement une arme blanche repose contre sa cuisse droite.

Sa démarche elle aussi semble étrangement détonner pour le petit brin de femme qu'elle semble être. Ce n'est pas le déhanché appuyé et vulgaire que l'on voit souvent chez ces danseuses twi'lek mais plutôt un mélange de sensualité et de fermeté. Sans prêter la moindre attention aux yeux lubriques qui se posent sur elle et tout en évitant gracieusement les mains avides qui se tendent sur son passage, l'étrangère se dirige droit vers le barre et commande une bière corrélienne, bière qui lui est immédiatement servi et auquel elle ne tarde pas à porter ses lèvres asséchées par les soleils, le sable et la poussière de Tatooine. Sa gorge est sèche aussi cette boisson fraîche est la bienvenue et elle ne peut s'empêcher de laisser échapper un petit soupir de contentement et de soulagement.

Cette petite pause méritée lui laisse le temps d'observer la salle, d'étudier l'endroit où elle a mis les pieds, d'écouter discrètement les conversations autour d'elle. La ville de Mos Espa avait depuis le départ de Jabba le Hutt au profit de Mos Eisley gagné une nouvelle réputation, plus respectable, mais ces changements ne semblent pas être du goût de tous à en croire les dires qu'elle capte d'un groupe de Rodiens. Ils se disent qu'il ne faudra qu'un temps pour que les fermiers préfèrent aller vendre leurs champignons sur le marché de Mos Eisley et que Mos Espa se retrouve délaissée, même si de l'avis d'un autre ce n'est pas prêt d'arriver. Pour l'instant, les diverses rumeurs qui parviennent aux oreilles de la jeune femme ne sont pas vraiment susceptibles d'aider ses affaires mais cette situation peut très vite changer aussi reste-t-elle alerte.

Son verre est désormais vide et très rapidement, certains se préparent à l'aborder, comme prévu. Cependant le Rodien qu'elle a repéré depuis tout à l'heure et avec qui elle va peut-être pouvoir parler affaires est devancé par un homme d'une quarantaine d'années au visage anguleux, marqué, atypique, qui dégage un charme particulier. Il y a quelque chose d'autre chez cet homme, derrière cette attitude cool et décontractée, quelque chose qui marque ses traits en dehors de l'état d'ivresse évident dans lequel il se trouve. Ce regard, cette crispation légère, elle les connaît bien, ce sont ceux d'un homme tourmenté.

- Bienvenue au Jama’s. Le Jama’s comme Deelo Jama, dit-il les bras écartés avec un sourire parfait, sans doute trop parfait pour être honnête. Vous avez l’air d’avoir soif. J’ai à boire. Nous devrions bien nous entendre,  n’est-ce pas ? ajouta-t-il d’un ton charmeur qui ne surprend pas la jeune femme.

Impassible, elle laisse la question planer en suspens. Durant ces quelques secondes elle demeure silencieuse, penche lentement la tête sur le côté, comme pensive, puis un sourire se dessine peu à peu sur ses lèvres jusqu'à envahir complètement son visage. Ses fossettes rendent ses yeux encore plus malicieux et elle sourit de toutes ses dents. Éblouissante. Habituellement il est très rare de voir un twi'lek sourire de cette façon pour la simple raison que cela découvre par la même occasion leurs dents naturellement pointues, chose qui n'est en général pas pour rassurer la personne en face et leur donne un air carnassier.

Mais la jeune femme est différente. Twi'lek elle ne l'est en réalité qu'à moitié, chose qui se trouve confirmé par le fait que ce large sourire dévoile une rangée de petite dents blanches comme des perles, et on ne peut plus humaines, non limées comme c'est le cas pour les esclaves twi'lek. Elle profite encore un instant de l'effet que ce sourire produit visiblement chez l'homme en face d'elle, tout en se caressant de manière désinvolte la nuque, comme si elle réfléchit encore à sa suggestion chargée de sous-entendus.

- Et je devrais avoir confiance et accepter le verre d'un inconnu ?, répond-elle en Basic avec une certaine douceur dans sa voix mais sur un ton joueur avec ce léger accent qui lui donne un charme exotique. Sourire aux lèvres, elle se tait quelques instants, laissant planer cette question rhétorique avant de reprendre, toujours aussi calme et posée. Ce ne serait pas sage, n'est-ce pas ?, ajoute-t-elle, son sourire se transformant en une petite grimace chargée d'une contrition feinte, tout en repoussant délicatement d'un doigt le verre qui vient d'être posé sur le comptoir.

Au fond, elle n'a pas tord. Y glisser au préalable une drogue quelconque est un jeu d'enfant et alors, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle pourrait très bien se retrouver esclave sexuelle d'un quelconque seigneur du crime Hutt. C'est pourquoi elle se contente de le regarder en souriant. Tentatrice, mystérieuse mais aussi aussi calculatrice. Elle profite de ces quelques instants d'observations pour le détailler, l'évaluer et en tirer ses propres conclusions comme tous ces autres regards posés sur eux à travers la salle. A la différence de la plupart de ceux-là, elle réserve son jugement et n'a pas peur de se faire surprendre. Car pour que ce qu'elle a sous les yeux, elle est bien prête à en découvrir d'avantage et c'est ainsi qu'elle compte ne pas manquer une opportunité, en ne commettant pas l'erreur d'effectuer un jugement trop hâtif.
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chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora Vide
MessageSujet: Re: chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora   chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora EmptyMer 15 Juil - 19:32


what a lovely way to burn
La fille, celle à l’air méfiant, celle qui semble un peu trop sereine pour être une simple baudruche de club, cette foutue étrangère sortie d’on ne sait où, elle lui sourit. Et ce sourire, Deelo le trouve épatant. D’impeccables petites perles. Si seulement il n’y avait que ça… Il aime sa voix. Il aime les mignonnes fossettes qui rendent ses yeux encore plus pétillants d’espièglerie. Il aime la finesse de ses poignets quand elle se caresse négligemment le cou. Bref, Deelo aime un peu trop. C’est dangereux. Totalement anti Jama’s way. Il ne se traîne aux pieds de personne. Aussi charmants les pieds en question soient-ils. Deelo doit se ressaisir. Quelle ironie, il se revoit encore pas plus tard que la semaine précédente en train de sermonner un ami, un vieux don juan comme lui, qui était obsédé par sa dernière conquête. Deelo lui avait alors dit : « Quand tu commences à trouver une nana plus belle que sexy, là mon vieux, t’es dans la merde. Tu captes ? C’est comme quand tu veux lui faire un gosse mais que tout d’un coup, t’as plus juste envie de mettre la graine mais aussi d’élever le gosse. Là, t’es fini. ». Et ce soir, il aurait bien besoin de suivre ses propres conseils. Oublie qu’elle est belle. Souviens-toi qu’elle est érotique. Ne confonds pas les deux. Arrête de t’extasier devant son sourire. Fais un effort. Mate ses seins, allez, un petit coup d’œil vertical pour jauger son décolleté… La vue est agréable mais inefficace, il se sent toujours à côté de ses pompes.

Ses poils se hérissent.

Oh non. Cette sensation. C’est la seconde fois qu’il l’éprouve en moins de quinze minutes. Non, non, non, pas question. Ses pupilles se dilatent. Il a froid, il a chaud. Il ressent le désir périlleux, ce désir qu’il connait pertinemment bien mais auquel il s’est juré de renoncer plus de quinze piges auparavant, de toucher l’énergie de la Twi’lek sur un plan subtil, de frôler son esprit avec le sien. Ça fait tellement longtemps qu’il ne se l’est pas autorisé… Et encore plus longtemps qu’il n’en a pas éprouvé l’envie. La dernière fois doit bien remonter à son époque dans la piraterie… Deelo lutte. Sa sensibilité à la Force lui pourrit suffisamment la vie au quotidien, pas question de la laisser s’exprimer maintenant. Il ne se connectera pas à cette fille même s’il en crève d’envie.

Une échappatoire, vite. Reprendre le contrôle. Le petit sourire séducteur. Les sourcils haussés d’un air pédant pour faire semblant d’être cool. Et l’alcool surtout. S’en imbiber. C’est ça qu’il faut faire.

- Chérie, quand on vient chez Jama, c’est pas pour être sage… rétorque Deelo d’un ton amusé.
Il s’empare du verre qu’elle a refusé et l’avale d’une seule gorgée. Ça arrache. Le rouge lui monte aux joues. Il obtient le délicieux tournis qu’il recherchait. Les paroles de la Twi’lek lui reviennent à l’esprit. Il les trouve très étrange.
- Un inconnu… Deelo Jama, un inconnu… c’est vraiment hilarant… se marre-t-il stupidement.
L’homme se lève et va vers le bar sur lequel il grimpe aisément, faisant au passage valser quelques verres. La vue imprenable depuis là-haut sur tous ces joyeux ivrognes lui arrache un petit gloussement. Il ne se laisse pas distraire très longtemps. Il a un objectif très clair en tête. La fille. Et s’il faut faire le show pour obtenir sa confiance, non ses faveurs, il est prêt à relever le défi.
- Ça y est, c’est reparti… entend-t-il vaguement marmonner Rob.
- Tout le monde… dans cette ville, dans cette foutue planète connait Deelo Jama ! s’exclame Deelo, les bras écartés et les paumes ouvertes vers le ciel, célébrant sa propre personne. C’est pas vrai, Brigan ?
Il fout un coup de pied dans l’épaule du mercenaire appuyé contre le comptoir.
- C’est pas vrai ?! répète-t-il.
- Ouais, grogne le gros bras sans bouger.
Exactement comme il le voulait, l’attention des occupants de la cantina se fixe sur lui. Ils ont quasi tous une tête ravie. L’animation qu’ils attendaient commence enfin, parce que si on vient au Jama’s, c’est avant tout pour Deelo. Celui-ci profite sans scrupules des feux des projecteurs. Il a l’habitude. Il vit pour ça, pour l’amour de l’excès, pour en mettre plein les yeux aux autres.  
- T’es à la rue, t’as besoin d’un job ? tonne-t-il d’une voix forte. Tu vas voir Deelo Jama ! Tu cherches quelqu’un ? Tu vas voir Deelo Jama ! Tu veux entrer dans les bonnes grâces du gros Jabba ? Tu vas voir Deelo Jama !  T’as de la cam pas très clean à dealer ? Tu vas voir Deelo Jama ! T’as du cash à investir dans une valeur sûre ? Tu vas voir Deelo Jama !
Il n’hésite pas à ponctuer son speech de mimiques extravagantes et de gestes obscènes, au plus grand plaisir de son public qui répond par de bruyantes approbations. Deelo jubile.
- T’as envie de boire un coup ? Tu vas voir…
Il pointe du doigt la foule qui réagit immédiatement :
- DEELO JAMA !
Il pousse un rugissement de plaisir. Sous les applaudissements, il descend de son perchoir. Il offre une tournée générale. Nouveaux applaudissements et sifflements enjoués. La tête de nœud qui sert de dj a le bon sens de choisir ce moment pour balancer ses tripes. Le son pulse sauvagement. Une excitation festive dynamise l’ambiance du bar jusque-là plutôt calme. Les jeunes envahissent la piste de dance. Le patron profite du chaos pour se glisser derrière la Twi’lek.
- Alors toi… T’es qui au juste pour traiter Deelo Jama d’inconnu, hum ? lui susurre-t-il.
Y’a plus de vous qui tienne. Oubliées la prudence et la politesse. Place à la provocation. Ça passe ou ça casse, mais dans tous les cas, il aura tenu son pari, c'est-à-dire ne pas laisser la fille indifférente.
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Kora Frye

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MessageSujet: Re: chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora   chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora EmptyJeu 16 Juil - 14:36


Si un peu plus tôt la jeune femme était accoudée sur le bar dans une position décontractée, elle a à présent les bras croisés, les sourcils levés et un petit sourire énigmatique à l’adresse du dénommé Jama. Cela fait bien treize ans maintenant que l’elle voyage à travers la galaxie. Des mâles qui se donnent en spectacle pour épater la galerie, ce n’est pas une première. En revanche jamais encore elle n’a rencontré un homme capable de chauffer ainsi une salle. Plutôt que d’en être impressionnée, elle l’a pris comme un défi et sait déjà quelle réponse elle va donner avant même qu’une quelconque question ne lui soit posée.

- Alors toi… T’es qui au juste pour traiter Deelo Jama d’inconnu, hum ?, lui demande-t-il dans ce qui peut le plus se rapprocher d’un chuchotement avec le niveau sonore ambiant après s’être glissé dans son dos.

Pour seule réponse, la twi’lek tourne lentement son cou gracile et plonge son regard ambré directement dans celui de l’homme, sans timidité aucune. Cette intensité et cet un air de défi en aurait troublé plus d'un mais il ne dure que quelques secondes tandis qu’elle déboucle ostensiblement sa ceinture contenant ses armes pour la déposer sur le comptoir. Puis elle se retire de cette presque étreinte sans contact, son petit corps le frôlant discrètement au passage. Elle sait l’effet que cette caresse éphémère procure, cet effleurement si léger qu’on en vient à douter de sa réalité. Il se dégage d’elle une insolente séduction et elle sait qu’elle joue sûrement avec le feu. Elle n’a pas peur. Bientôt, elle sera le feu, pense-t-elle.

Non sans lancer un regard et un nouveau sourire au passage à l’homme qui la regarde, interdit, elle se dirige d’un pas volontaire, décidé, vers l’estrade sur laquelle se tiennent les musiciens et les danseuses. Sans hésiter elle saute sur la scène et les hommes se mettent à pousser des cris enthousiastes. Elle rejette ses lekku en arrière d’un mouvement de tête, se saisit de la barre qui trône au centre de la plateforme d’une main ferme et commence à en faire le tour, lentement. Sa jambe galbée se plie et elle s’y colle, tournant toujours autour et s’assurant qu’elle a capté l’attention de tous dans la salle.

A cet instant, les musiciens byths changent de morceau. La musique pulse autour d’elle, l’appelle. Elle ferme les yeux un instant pour la laisser l’imprégner jusqu’à ce qu’elle la ressente au plus profond d’elle. Lorsqu'elle les rouvre soudain, son être entier vibre avec les sons. Comme en transe, ses pieds marquent le rythme, son corps se mettant lui aussi en marche, tout entier, réagissant à cette musique qui l’envoûte, qui la pénètre : son cœur qui bat, ses pieds semblent frôler la scène et ses bras glissant le long de la barre.

Elle est comme possédée par la musique, emplissant l’espace autour d'elle, chacun de ses gestes suivant la mélodie avec une grâce irréelle. Sa silhouette parfaite et sensuellement dessinée dans sa tenue moulante se met à ondoyer. La barre n’est plus un simple support. Elle devient un partenaire. Elle s’en va, revient, s’envole, les yeux brillants, un sourire aux lèvres. S'éloignant quelques instants elle effectue une série de mouvements sur la scène parfaitement en raccord avec la musique.

Malgré la technique professionnelle, elle ne montre pas la mécanique du mouvement, l’effort, l’utilisation de la force musculaire, de la rapidité d’exécution ou du défi que représente la gravité. Tout semble se faire dans une incroyable aisance, un naturel à couper le souffle tandis qu'elle entre en contact visuel avec autant de personnes que possible dans la salle. Une ouverture de jambe rattachée à une pirouette entière sautée avec entrechat trois, suivie d’un rond de jambe en l’air. L’exactitude rythmique est là, l’aisance et l’aplomb.

Petite, mince, élancée mais désirable au possible, elle n'est pas forcément plus jolie qu'une autre de ces magnifiques danseuses mais elle respire la confiance en elle et c’est ce qui la différencie dans sa présence et son éclat face aux jeunes twi’lek soumises qui se retirent pour lui laisser entièrement la scène. Elle n’est pas une esclave. Elle n’est pas une servante. Elle est là pour son propre plaisir. Elle choisit sa propre satisfaction. Elle transmet ses émotions et son cœur de femme. Elle est libre. Elle est belle. Elle est son propre maître.

Au départ, Kora s'était contentée de tourner autour de sa barre verticale mais c'est quand elle a décidé d'en faire son unique lien avec le sol et d'y rester en équilibre que la salle est époustouflée. La bande change à nouveau de morceau. Le rythme devient alors plus complexe, contraignant Kora à modifier sa cadence. Légère comme un voile, ondulant ses bras comme des ailes, la petite twi’lek s’adapte sans difficulté et se met à virevolter. Les gens autour d’elle tapent des mains.

La force et la concentration que lui demandent ce petit numéro sont incroyables. Elle donne presque l'impression qu'elle arrive à marcher sur l'air et se hisse à la force de ses bras très facilement le long de la barre métallique avant de redescendre lentement en bougeant les jambes. Elle contrôle la position de tout son corps avec tant de précision, basculant de gauche à droite avec tant de grâce, qu'elle semble monter ou descendre des marches invisibles plutôt qu'être suspendue à quelques centimètres du sol.

Entre mouvements d'équilibriste et autres gestes remplis de sensualité, cette jeune twi’lek a scotché tout le monde. Pas un seul roulement de hanche à la sensualité exagéré ni de geste vulgaire. Elle est pleine de vie, de musique. Ce qu’elle offre au public n’est pas un spectacle digne des filles de charme mais bien une réelle prestation artistique, une manière de s'exprimer librement. Elle n’est pas une simple prostituée et elle n’est plus cette compagne que l’on avait vendu pour le prix d’un palais.

Peu à peu la foule est sous son hypnose et chaque recoin de la pièce lui appartient bientôt. La chaleur et la danse rendent rapidement son corps moite, moite et humide de transpiration. La sueur dépose une pellicule brillante sur les parties nues de son corps : son cou, le haut de sa poitrine, ses bras, son petit ventre,  sa taille fine… La transpiration fait naître d’étranges arabesques sur son corps reflétant l'éclairage changeant et multicolore dans ces ténèbres de velours.

La musique atteint alors son paroxysme et elle se cambre brutalement en arrière. Arrivée en haut, elle lâche soudain la barre, provoquant les cris puis les applaudissements admiratif de son public lorsqu'elle la rattrape sans même toucher le sol avant de rester là, en équilibre dans les airs. Puis le morceau finit par se terminer et avec lui sa danse. Avant même qu'elle salue son auditoire les cris et les applaudissements qui retentissent déjà font trembler la salle et l'onde sonore la transperce de part en part.

Aux anges et un air triomphant sur le visage tandis qu'on l'acclame toujours à gorges déployée, elle se dirige vers le bar. Les gens s'écartent sur son passage cette fois. Les musiciens jouent toujours mais la salle est désormais emplie de murmures et autres discussions à voix basse. Elle arrive dans son dos, frôlant sa nuque du bout de ses doigts puis approchant sa bouche de son oreille.

- Une inconnue qui a trouvé son public, lui souffle-t-elle en réponse de la même manière qu’il l’avait fait un peu plus tôt avant d'attraper tranquillement sa ceinture .
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Makaraā A. Divassirdis

Makaraā A. Divassirdis


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⌘ Crédits : 3790
⌘ Localisation : Dans mon vaisseau.
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MessageSujet: Re: chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora   chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora EmptyJeu 17 Sep - 16:54

chicks were born to give you fever
be it fahrenheit or centigrade
MOI && DEELO && KORA




Tatooine. S'il y avait bien une planète où je ne voulais pas vraiment m'y rendre à l'heure qu'il est, cela devait être celle-là... Bien qu'elle soit un magnifique endroit pour les bandits et que l'on pouvait trouver des lieux chaleureux au mieux comme quelques Cantina, j'y avais passé un très mauvais séjour la dernière fois. En effet, après être tombé sur un maudit chasseur de primes qui a bien failli m'obliger à retourner jouer aux serviteurs auprès de l'un de mes anciens maîtres, je dois bien avouer que le cœur n'y était plus. Je restais assez sur mes gardes à regarder les alentours et faisant bien attention à ce que ne personne ne me traque silencieusement dans l'ombre alors que les deux soleils descendaient peu à peu pour bientôt, disparaître dans la nuit la plus totale. Peut-être était-ce un mauvais coup de bol d'être tombé nez à nez avec l'un de ces braconniers. Sans doute ne devais-je pas autant m'inquiéter... Mais en réalité, je n'en savais rien. D'un côté, je me disais que l'homme n'avait pas pu payer une si forte somme pour me retrouver, par conséquent seul les plus démunis ou les débutants se mettront à ma recherche... Et en même temps, je n'en savais trop rien... Il aurait pu miser une assez grosse somme pour plusieurs raisons : je n'étais pas un esclave de qualité, outre mes deux cœurs qui me différaient des humains lambdas, je restais avant tout quelqu'un de fragile, squelettique, utile pour pratiquement aucune tâche... Mais j'avais un vaisseau avec moi et par moment il m'arrivait également d'avoir des ressources pour mon job. Aujourd'hui même, on aurait très bien se satisfaire de la cargaison... C'était d'ailleurs pour cela que je venais ce soir même sur Tatooine.

Deelo Jama est l'un de mes clients qui me demande souvent pour s'avitailler en épice et en alcool. Aujourd'hui, je lui ramenais un bon stock de boisson comme il en a été presque conclu... Presque puisque je ne possède malheureusement pas le nombre exact. Pourtant, tout était conforme au départ, mais il a fallut que je me fasse repérer par des pirates et que j'accélère pour les semer... Quelques bouteilles ont dû exploser durant la route laissant, par la même occasion quelques traces ici et là en plus d'une odeur assez forte s'imprégner dans les caisses. Un véritable gâchis... Mais j'espère sincèrement qu'il comprendra à quel point le métier de contrebandier pouvait être compliqué et que c'était bien la première fois que ce genre de situation m'arrivait... En plus, je me disais que j'avais plutôt bien géré les choses. On avait frôlé la catastrophe. Ils auraient pu monter à bord de mon vaisseau. Qui sait... Me faire du mal !? ...Et me piller totalement ! Oui, cela aurait pu être pire. Au pire, je pouvais toujours le rembourser sur l'alcool perdu, cela n'allait certainement pas me ruiner, il n'y en avait que quelques unes qui n'avaient pas tenue la route... Mais il fallait avant toute chose que je retrouve cet homme.

Quittant mon vaisseau ainsi que le stock que je devais à mon client, je me disais que, comme d'habitude, nous reviendrons pour faire le compte avant qu'il puisse obtenir son dû, mais que dans un premier temps, je me devais d'aller à sa rencontre et savoir s'il était d'ailleurs présent ou non. Aussi, je me dirigeais tout de suite vers la cantina qu'il tenait... Aucunement difficile à trouver ! Depuis l'extérieur on pouvait entendre la foule de clients hurler, siffler et applaudir, sans parler de la musique forte... Et des lumières aussi ! Un véritable lieu de fête. Je soupirais, confus. Non pas que j'aimais pas faire la fête, mais il y avait foule. Je ne pus donc m'empêcher de penser à l'idée que je pourrais probablement tomber sur un chasseur... Et puis je ne voulais certainement pas perdre mon temps à errer dans ce labyrinthe humain pour trouver le propriétaire ! Fort heureusement qu'il fut vite repérable au niveau du comptoir, accompagné d'une Twi'Lek il semblerait. Je ne savais qu'elle relation les unissait mais au vue de leur proximité, je me demandais si l'homme n'était pas en train de tourner autour d'une autre demoiselle qui lui serait de nouveau tombé sur son charme... Je me demandais bien comment il pouvait faire pour qu'elle se colle à lui pour ne plus s'en défaire comme du papier tue-mouche, mais qu'importe. Je voulais que mon affaire soit réglée et vite... Arrivée dans leur dos en souriant malicieusement et en croisant les bras, je finis par prendre alors la parole en ricanant. « - ...Je dérange ? » J'attendis qu'au moins Deelo daigne à se retourner après mon interpellation pour ensuite enchaîner... « - J'ai ce que tu m'as commandé ! Quelques bouteilles n'ont pas survécu, mais... Pas beaucoup ? Deux ou trois peut-être... Le reste est en bon état. On peut voir ensemble... Si tu veux... » Mon ton inquiet ne semblait pas aussi convaincu comme je l'étais en arrivant, mais j'espérais que mes paroles passent comme de la crème. Je lui présentais la sortie pour qu'il me suive, mais s'il était à le faire ? Je n'en savais absolument rien. Après tout, cela voulait aussi signifier qu'il devra abandonner sa compagne toute seule au bar, malheureusement pour elle. Or de question de l'emmener avec nous sauf si elle avait besoin de mes services... Néanmoins, je ne suppose que ce n'était pas le cas alors qu'elle semblait être d'humeur à tourner autour de cet homme... tandis que le reste du monde voulait la rejoindre. Si j'aurais été à sa place, je pense que j'aurais cherché à me faire tout petit en restant dans un coin afin que personne ne me remarque. À vrai dire, je n'étais pas comme ces deux personnages qui adoraient se donner en spectacle. Je voulais que l'on me reconnaisse pour ce que je suis et ce que je fais, et non pour amuser la galerie ni même pour être épié comme un vulgaire bout de viande sur lequel tout les affamés sont prêt à bondir dessus comme c'était pour le cas de la jeune Twi'Lek. Je ne pouvais nier son apparence désirable qui différait étrangement des autres individus de son espèce normalement colorés au niveau de l'épiderme. Cela lui donnait même une certaine unicité visible de sa personne contrairement à moi dont on ne pouvait observer les organes... Pas étonnant que tout ces petits esprits la regarde avec curiosité, presque comme une bête de foire... Mais c'était assez dommage aussi. Plutôt que de s'extasier devant elle, je pris donc la peine de me présenter. « - Je suis Makaraā Ahilya Jia Li Divassirdis... Enchanté de vous avoir rencontré ! » Fis-je donc en la saluant poliment et songeant sans doute que je n'aurais certainement plus vraiment l'occasion de la revoir... Outre peut-être si je passe un autre jour sur Tatooine pour X raison. Chose que je vais peut-être éviter de faire bientôt...






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MessageSujet: Re: chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora   chicks were born to give you fever be it fahrenheit or centigrade || kora EmptyLun 5 Oct - 18:13

    RP abandonné :<
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